Le Tribunal cantonal neuchâtelois vient de rejeter tous les recours contre le projet de parc éolien de la Montagne de Buttes. L’association Les Travers du Vent prépare en ce moment le recours au Tribunal fédéral. L’avenir des « qualités naturelles » et de l’attractivité du Val-de-Travers s’assombrit : après la Montagne de Buttes, un deuxième parc éolien va être mis à l’enquête de façon imminente, celui du Chasseron.
Sans recours au Tribunal fédéral, il y a fort à parier que les pelleteuses débarqueront au printemps dans le paysage préservé de la Montagne de Buttes pour faire la place à la zone industrielle de 19 machines de 180 mètres que Groupe E et les Services industriels de Genève veulent y construire. Contrairement à ce qui s’entend ici et là, le danger est donc bien réel et la construction imminente.
S’y ajoute une deuxième centrale éolienne, dont la mise à l’enquête a été annoncée pour cette année : le projet de 15 machines au Chasseron, plus exactement à la Grandsonnaz, à proximité de l’arrivée des téléskis de la Robella. Et la suite est déjà prête. Fidèles à la tactique du salami, les promoteurs éoliens serviront sans traîner la tranche suivante qui s’appelle Mont de Boveresse, 18 machines, ainsi que le Creux-du-Van, et ses 17 machines.
Depuis 20 ans maintenant, l’association Les Travers du Vent lutte pour informer la population sur cette atteinte irrémédiable à l’attractivité de notre vallon. Plus réelles que jamais, ces 70 machines (4 fois le Mont Crosin!) anéantiraient totalement tous les efforts consentis ces derniers temps pour promouvoir notre région, sans parler des autres nuisances pour les habitants.
Nous avons besoin de vous ! Voici comment nous aider :
- Le recours au Tribunal fédéral pour la Montagne de Buttes va coûter plusieurs dizaines de milliers de francs. Aidez-nous par vos dons. Chaque geste contribue à éviter que notre région devienne la décharge éolienne de la Suisse entière.
- Adhérez aux Travers du Vent pour être au courant de la situation éolienne, ou contactez-nous pour en savoir plus.
Lorsque les milliers de mètres cubes de béton auront été coulés dans nos pâturages, il sera trop tard pour réaliser l’ampleur du désastre. C’est maintenant qu’il faut agir. Un grand merci à toutes et tous pour votre précieux soutien.